Le chef de l’État, M. Macky SALL a récemment suscité des interrogations et des spéculations politiques en déclarant son intention de « marcher vers la victoire en 2024 ». Lors d’un discours prononcé le 21 juin à Paris, le Président a exprimé son ambition de remporter les prochaines élections présidentielles qui auront lieu dans huit mois. Cependant, il n’a pas précisé s’il serait candidat à sa propre succession.
Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention des médias et des citoyens sénégalais, qui ont cherché à interpréter les intentions réelles du chef de l’État. Certains ont interprété cette déclaration comme un signe clair de sa volonté de se présenter à un nouveau mandat, tandis que d’autres ont souligné qu’il pourrait également faire référence à une victoire électorale de son parti politique, sans nécessairement se représenter lui-même.
La question de la succession présidentielle est un sujet important pour le Sénégal, car il s’agit d’une démocratie stable et établie en Afrique de l’Ouest. Le pays a une longue tradition de transition pacifique du pouvoir, et les élections présidentielles se sont généralement déroulées de manière libre et équitable. Cependant, les déclarations du chef de l’État ont suscité des inquiétudes quant à une éventuelle remise en question de cette tradition.
La décision du président de se représenter ou non à un nouveau mandat aura un impact significatif sur la scène politique sénégalaise. Si le président choisit de se présenter, il pourrait faire face à des critiques de ceux qui pensent qu’il est temps pour un changement de leadership et qu’il est préférable de donner une chance à de nouveaux candidats. D’un autre côté, s’il décide de ne pas se présenter, cela ouvrirait la voie à une compétition plus ouverte et pourrait stimuler l’engagement politique des différents partis et candidats.
Il convient de noter que le chef de l’État sénégalais n’est pas le premier dirigeant à entretenir le suspense quant à sa candidature à une élection présidentielle. Cette stratégie est souvent utilisée pour garder le contrôle sur le processus politique et maintenir l’incertitude parmi les adversaires potentiels. Cependant, cela peut également créer une certaine instabilité et susciter des tensions au sein de la société.
Dans les mois à venir, il sera important de surveiller de près les développements politiques au Sénégal. Les partis d’opposition, ainsi que les citoyens sénégalais, chercheront des indications quant à la décision du chef de l’État de se représenter ou non. Quelle que soit l’issue de cette situation, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, équitable et démocratique, garantissant ainsi la stabilité et le respect de la volonté du peuple sénégalais.
