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C’est hier, mardi 27 février 2017, que le tribunal des flagrants délits de Dakar devait juger le dossier de viol opposant le , Modou, à une fille de 12 ans. L’affaire a été évoquée avant d’être renvoyée jusqu’au 6 mars prochain pour la comparution de la partie civile.
S’agissant des faits, ils se sont déroulés à Yeumbeul, plus précisément au quartier Darou Salam 5. Selon la maman de la victime, le 7 février dernier alors que sa fille prenait un bain, elle l’a retrouvée dans les toilettes pour lui laver les aisselles. La fille ne pouvait pas le faire parce que son bras gauche est paralysé suite à des crises épileptiques. Ensuite, la maman a demandé à la fille d’écarter ses jambes pour laver son sexe. Ce qu’elle a peiné à faire à cause des sévices sexuels qu’elle aurait subis. La maman de déclarer : «après vérification, je me suis rendue compte que son sexe présentait un aspect anormal à cause des viols répétitifs. Il y avait aussi une tâche rougeâtre toujours au niveau de son sexe ». Pressée de question par sa mère, la fille a fini par passer aux aveux. A l’en croire, c’est Modou qui a abusé d’elle à plusieurs reprises, et la première fois remonte au mois de Safar. C’est sur ces entrefaites que la maman a conduit sa fille chez le gynécologue. Après consultation, l’homme de l’art a fait état de la défloraison de l’hymen suite à une pénétration. Ainsi, la maman de la victime a-t-elle porté plainte et la fille a été entendue par les enquêteurs.
Elle a déclaré qu’effectivement, elle a été victime de viol. Selon elle, c’est le grand frère de son violeur qui avait organisé une cérémonie religieuse chez lui. Lors de l’appel à la prière (Guéwé), dit-elle, Modou l’a entrainée dans une chambre avant de lui intimer l’ordre d’ôter son pantalon. «Quand il m’a demandé d’enlever mon pantalon, j’ai refusé tout simplement. Comme il est plus fort que moi, il m’a poussée dans son lit avant de m’enlever mes habits», a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : «lorsque j’ai commencé à crier, il a fermé ma bouché pour m’empêcher d’alerter les voisins. C’est ainsi qu’il a commis son forfait». Interrogé à son tour par les enquêteurs, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a commencé par dire qu’elle ne connaît pas la fille, mais connaît la maison où habite cette dernière. Et, il n’a jamais eu de relations sexuelles avec elle. Cependant, face à la détermination des enquêteurs de faire jaillir la vérité, le mis en cause a fini par servir une autre version. Il a déclaré que « le jour des faits, j’étais sur les lieux et j’avais la charge de servir le café Touba, de gérer aussi les « kourels » et les « xassaides ». Pour la fille, elle venait souvent rendre visite à mon grand frère qui la soignait parce qu’elle avait des crises d’épilepsie. Mais, on a jamais de rapports sexuels ». L’affaire a été transmise au tribunal et elle sera jugée mardi prochain.
dakarbuzz
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