Les partis et mouvements politiques dont les listes ont été rejetées par le Conseil constitutionnel ne décolèrent pas. C’est le cas des Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté pour l’Émergence du Sénégal (ACCES). A travers la voix de son président, Mouhamadou Fadel...
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L’annonce de la construction d’une préfecture à Keur Massar sur un terrain historiquement utilisé par la population locale soulève de nombreuses questions. Dans un récent message, l’activiste Guy Marius Sagna dénonce la volonté de l’administration de s’approprier cet espace sans consultation préalable des habitants. Ce terrain, selon lui, sert depuis longtemps de lieu de vie communautaire, accueillant des activités sportives, éducatives et culturelles essentielles au tissu social local.

Un Enjeu de Gouvernance Locale
L’affaire met en lumière une problématique plus large de gouvernance territoriale. La création d’une préfecture est une nécessité administrative, surtout dans une zone en pleine expansion comme Keur Massar. Cependant, l’absence de dialogue avec les populations directement concernées suscite des tensions. L’administration peut-elle imposer un projet sans concertation démocratique ? Cette question résonne avec de nombreux précédents où des infrastructures publiques ont été implantées sans tenir compte des besoins des résidents.
Un Espace Vital pour la Population
Le terrain en question ne se résume pas à une simple parcelle de terre : il est le poumon social de plusieurs quartiers. Il accueille des élèves de plusieurs écoles pour leurs activités sportives, sert de terrain d’entraînement à trois ASC et reste un lieu de rassemblement pour des événements communautaires, tels que des réceptions et des conférences religieuses. L’expropriation de cet espace risque donc de porter atteinte à la cohésion sociale et au bien-être des populations locales.
Un Débat Public Nécessaire
L’administration doit-elle impérativement construire cette préfecture sur ce site précis, ou d’autres alternatives existent-elles ? Il est impératif que les autorités locales prennent en compte les réserves des populations et explorent d’autres options. Une décision aussi cruciale ne devrait pas être prise unilatéralement, mais dans un cadre participatif où les citoyens ont leur mot à dire.
Cette situation met en exergue un enjeu récurrent au Sénégal : la gestion des ressources foncières et leur affectation au détriment de l’intérêt collectif. Keur Massar est aujourd’hui le théâtre d’une bataille symbolique entre une administration souvent perçue comme déconnectée des réalités locales et une population qui refuse d’être mise devant le fait accompli.
L’issue de ce bras de fer pourrait bien être déterminante pour l’avenir de la gouvernance locale au Sénégal.
Matar Ndiaye journaliste d’investigation
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