Les partis et mouvements politiques dont les listes ont été rejetées par le Conseil constitutionnel ne décolèrent pas. C’est le cas des Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté pour l’Émergence du Sénégal (ACCES). A travers la voix de son président, Mouhamadou Fadel...
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Mécontents des promesses non tenues de l’état du Sénégal, les syndicats des enseignants ont décidé de paralyser le système éducatif en observant des grèves. C’est dans ce contexte qu’Alioune Kande secrétaire administratif du syndicat des enseignants préscolaire et élémentaire s’est ouvert à nos micros.
Monsieur Kande nous avons remarqué qu’il y’a beaucoup de grèves cette année, qu’est ce qui est à l’origine de cela ?
Oui nous avons observé des grèves c’est juste pour rappeler à l’Etat ses engagements car nous avons signé des protocoles d’accord en janvier 2014 et jusqu’à nos jours ces protocoles tardent à se matérialiser. Les enseignants ne demandent pas de nouvelles négociations. Ce que nous voulons c’est juste que l’état respecte ses engagements. Il y’a 7 milles dossiers qui dorment au niveau des finances. Je vous donne mon exemple j’ai échelonné. Je suis maintenant instituteur deuxième classe troisième échelon mais jusqu’à présent ça tarde à se répercuter dans mon de salaire. Dans un Etat ou l’éducation ne marche pas je ne pense, pas qu’on puisse parler de l’émergence. Les milliards que l’Etat a mis sur le référendum pouvaient régler les problèmes de l’éducation. On lance un appel au président de la république pour qu’il dirigeante ses accords déjà signé.
Vous n’avez pas autre moyens de revendication outre que la grève ?
Aucun enseignant ne va en grève par gaité de cœur. Nous somme obligé d’aller en grève bien vraie que la grève n’est pas la seule arme. Actuellement nous avons d’autres qui consiste à sensibiliser les parents d’élèves pour leur faire comprendre que nous n’allons pas en grève par ce que nous le voulons. Nous sommes fatigués. Chaque année on sursoit à la grève et l’Etat ne respecte pas ses engagements. C’est difficile pour tout le monde. Nous nous désolons car les résultats sont catastrophiques pour le baccalauréat comme pou le BFEM. Et cette année ça risque de s’empirer si l’Etat ne réagit pas
Votre dernier mot Monsieur Kande.
Mon dernier mot c’est appeler encore l’Etat à revoir les accords ; de respecter ses engagements. De ce fait on aura plus besoin d’aller en grève. On a besoin de sérénité pour bien préparer les examens.
MAME SOKHNA BADJI
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